Près d'un talus de feuilles mortes [Réservé]

( Voilà z’attends quelqu’un :p )

Il avait finit sa soirée au théâtre, comme tous les soirs d’ailleurs. Chaque fin de représentation, Morgan restait afin d’aider le concierge à ranger le matériel. Oh il ne le faisait pas tous les jours, non, il le faisait lorsqu’il avait tout son temps, lorsque personne ne l’attendait. Parfois quelques filles l’attendaient, ils finissaient la soirée en faisant la fête, dans la salle à manger et pour finir dans la chambre à coucher. Ce soir là, personne ne l’attendait. Alors il avait rangé le décor. Le décor de Roméo et Juliette, célèbre pièce du fameux Shakespeare. Jouée et rejouée, les spectateurs s’étaient sans doute lassés et peu il était en cette soirée.

Morgan avait joué Roméo. Une belle fille avait jouée Juliette. Morgan avait eu une liaison avec elle, quelques années auparavant. Tandis qu’ils s’aimaient à cette époque, maintenant ils se contentaient d’un « bonjour - au revoir » et de quelques phrases échangées lors des répétitions.

Les rues de Londres étaient calmes, trop calmes. La nuit était tombée depuis déjà fort longtemps, pas un chat, pas un chien. Les chouettes hululaient ce qui avait le don d’énerver notre beau Morgan. Mais que pouvait-il faire si ce n’est marché plus vite ? Accélérant la cadence, il finit par se perdre. Décidemment ce n’était pas son jour de chance. La journée avait commencé tôt lorsqu’Acalia, la joueuse de Juliette, l’avait disputé parce qu’il était en retard. Le directeur du spectacle s’y était mit aussi et pour finir les spectateurs n’avaient pas été nombreux. Une de ces journées qu’on préférait bien vite oublier.

Et puis ce terrain vague qu’il venait d’apercevoir laissait à Morgan découvrir sous ses yeux ébahis un manoir. Un magnifique manoir. Un beau manoir. Alors il décida de quitter les rues de Londres pour s’avancer et observer de plus près ce manoir. Il poussa la grille et entra. C’est heureux qu’il put admirer ce manoir. Mais a qui était-il ? Il restait là, planté comme un béta, en pleine nuit, en extase devant un manoir.

« Waaaaaaaaaaaaaah ! Trop beau ce manoir ! Je veux le mêmeuh… »

Il faisait nuit, un peu frais mais cela n'avait pas décourrager la sortie nocturne d'Anna-Lena. Ces sorties, elle y tenait beaucoup parce qu'au moins là elle était bien sur persuadée que personne ne viendrais la déranger. Les gens qui étaient de la manoire étaient bien trop bavards et Anna n'aimait pas les bavardages qui n'étaient que pure futilité pour elle.

Enfin bon, maintenant elle était dehors, foullant l'herbe grasse avec ses pieds nus. Et oui, elle n'aimait pas porter de chaussures surtout quand elle se baladait dehorsd mais par contre elle tenait à la main son carnet de brouillon : c'était la seule chose qui ne la quittait jamais. Elle en avait bien trop besoin pour ne pas sombrer dans la folie profonde qui pourtant l'avait tout de même un peu atteint.

Anna avait déjà parcouru une bonne partie de du grand terraina autour du manoire, avec son carnet à la main et son autre main retenant sa robve noire afin qu'elle ne traine pas par terre. Meme si il faisait frais, la jeune femme ne semblait pas avoir froid : elle n'avait que pour seul vêtement cette robe bustier trés simple, noir comme tout ce qu'elle portait et pas le moindre manteau ni même un seul bijou.

Elle arriva prés de cette grille qui l'avait sigentillement acceuillit voilà maintenant 4 ans...4 ans de torture, de solitude et de détresse. mais apparement elle ne semblait pas etre la seule dans cet endroit. Pour voir qui se cachait derrière cette silhouette , elle dû s'approcher et elle songea

*encore une âme perdu...*

Elle s'aretta finalement à quelques mètres de la silhouette, lachant sa robe et couvrant ainsi par le tissu sa jambe dénudé. Les premières secondes de son oservation se firent silencieusement puis un rictus se dessina lentement sur le visage pale à moitié caché par les boucles anglaises de sa chevelure

"Alors vous aussi vous etes perdu maintenant?"

Non il n’aurait jamais le même. Non jamais de la vie il ne pourrait avoir autant d’argent pour se payer une si belle propriété. Même en économisant toute sa vie, à la fin il n’aurait jamais assez. NON !! Il ne devait jamais désespérer d’avance. Non, il ne fallait pas, ce n’était pas bon, ce n’était pas en lâchant les bras dès le début qu’on réalisait ses rêves. Il avait rencontré un vieillard un jour qui marchait dans les rues en mendiant. Morgan lui avait donné une pièce et le vieux bonhomme lui avait raconté l’histoire de sa vie. Comment il avait toujours cru à ses rêves, comment il les avait réalisé, et comment il avait tout perdu. Les aléas de la vie. Mais Morgan lui pensait en pessimiste.

Tandis qu’il s’imaginait dans un manoir de ce genre, en tant que maître des lieux bien sur, il s’imaginait toute une cour autour de lui, tout un peuple à ses pieds, pleins de serviteurs lui obéissant au doigt et à l’œil. Tant de rêves, de chimères qui envahissaient son esprit, le faisant tourbillonné dans un monde de gaieté, dans un monde meilleur. Mais ses espoirs, ses rêves s’envolèrent par la brise qui souffla en cette nuit plutôt fraîche. A moitié conscient, il regardait le paysage, des étoiles dans les yeux. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi et comment il était arrivé ici. La destinée. Sûrement.

C’est alors qu’une voix le sortit de sa rêverie. Perdu ? Mais de quoi parlait-elle ? Non il n’était pas… perdu ?! Non pas possible, ce n’était pas possible, pourquoi avait-elle dit ‘vous aussi’ ? Que voulait-elle dire par là ? Que d’autres personnes avaient-elles aussi atterrit ici ? Alors ce manoir accueillait des personnes…Morgan, lui, n’aurait jamais accepté de partagé son manoir avec d’autres gens. Ca non ! Il était trop possessif et surtout avec un manoir qui lui aurait coûté très, très cher.

« Mais non voyons. Je…je ne suis pas perdu. Qu’est-ce qui vous fait dire cela très chère ? »

Elle se trouvait plutôt éloigné de Morgan et se dernier ne pouvait pas la voir, et l’examiner de plus près. Non pas qu’il jugeait les gens sur leur physique mais il était curieux et aimait bien savoir à qui il parlait. Une jeune et belle fille ? Une vieille dame à la voix jeune ? Et c’est ainsi qu’il s’approcha de la jeune femme et en bon gentleman qu’il était, lui fit un baisemain. Les belles femmes étaient toujours accueillit ainsi par Morgan. Et cette femme était fort belle. Mais il se garda bien de lui dire, les femmes s’offusquaient parfois à la suite de telles déclarations, d’autres gloussaient, certaines retournaient le compliment parce qu’elle ne savait pas quoi répondre… Non cette fois il ne fera pas l’erreur de le dire.

« Permettez-moi de me présenter gente dame. Morgan Allen, et vous très chère ? Qui se cache derrière une si belle beauté ? »

Oups. Gaffe. Il l’avait dit. Zut. Qu’allait-elle répondre ?

A la question du jeune homme, Anna-Lena pointa son doigt sur la grille d'entrée qui était refermée derrière lui, cette grille que tant de fois elle aurait voulu voir s'ouvrir pour la laisser repartir mais le destin en avait descider autrement apparement...et dieu sait tout ce qu'elle avait inventer pour essayer de la franchir, jamais elle n'y était parvenue.

"La porte est refermée maintenant, vous ne pourrez plus sortir, plus jamais..."

Il s'approcha ensuite d'elle, et même si elle aurait bien eu envie de prendre ses jambes à son cou, elle ne le fit pas et le regarda s'avancer avec des yeux vides. Elle commençait à sentir le froid lui mordre ses pieds nus mais ça n'était pas si désagréable dans le fond, comme si ils ss'étaient transformés en glace et qu'elle ne pouvait plus les sentir.
Il lui fit un baisemain, chose tout à fait normale dans le fond mais ça faisait bien logntemps qu'Anan n'avait pas eu l'occasion d'avoir un salut pareil puisque depuis qu'elle était ici, elle évitait les gens le plus possible et puis aucun d'eux n'avaient vraiment de courtoisie.

La phrase de Morgan fit naitre au coin de ses lèvres un vague rictus, ha les hommes, vraiment tous les même ceux là et même si ça ne déplaisait pas à Anna, ça ne lui faisait pas plaisir non plus et c'est pourquoi elle garda un air neutre, exepté ce petit rictus étrange.

"Morgan...Bienvenu Morgan...Pour ma part Je suis Anna-Lena Edana si vous voulez vraiment savoir mon nom mais ça n'as pas tant d'importance ici puisque nous sommes tous au même rang de prisonnier!"

Elle se doutait qu'il ne vcomprendrait peut etre pas tout de suite ce qu'elle disait mais c'était pour lui faire comprendre l'erreure qu'il avait faite en franchissant ce portail. Les apparences sont souvent trompeuses, comme quoi une magnifique demeur peut cacher une bien triste prison.