le tesmps défile vite

Psychologue Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 30/07/2005

Mick avancait lentement dans cette épaisse foret, les mains dans les poches, la tete penchée en avant pour que son chapeau cache son visage, il semblait avancer au hasard mais c'était effectivement le cas... Il ne pouvait pas se perdre ici car il était deja venu ici... bien que la première fut un peu dur, car un peu sombre et dangereux, il ne fallait pas s'attarder n'importe où, surtout pour se reposer.

Sa venue aujourd'hui était simplement un tour de routine, en fait pour s'habituer rapidement à cette ambiance ténbreuse de cette foret, il fallait y aller souvent... Aujourd'hui encore, il ne savait pas tout, mais il y parviendra surement... Ne pouvant plus quitter ce "monde", bien conscient de ce problème, il fallait finir sa vie ici et s'intégrer rapidement... Peut etre pas aux gens mais au moins à cette atmosphère.

*Il manque de piment ici... Je m'ennuie à mourir...*

S'arretant de marcher et ne bougeant plus comme une vrai statue, il leva légèrement sa tete, regardant à travers la fente de son chapeau, il remarqua une branche assez stable et robuste, il pensait pouvoir se poser dessus pour passer un peu le temps.
Il vit un arbre couché près de lui, alors i monta dessus et avec de l'élan il sauta jusqu'à une branche un peu plus haute puis une autre pour arriver jusqu'à celle qu'il avait remarqué un peu plus tot.
S'asseyant s'llongeant dessus, dos contre le tronc et les jambes croisées tout le long dela branche, il sortit un petit couteau d'une poche et s'amusa à l'envoyer en l'air puis à le rattrapper après qu'il ai fait deux tours.

*Je me demande si une personne pourra passer par ici aujourd'hui...*

Tisseuse de Mirages Nombre de messages : 142 Date d'inscription : 28/07/2005

De la présence? Le psychologue avait demandé de la présence? Et bien il allait en avoir pour son argent....

Le couteau s'arrêta juste devant les yeux de Mickael et un vent léger se leva.

" Oh, un invité dans la forêt... "

Plusieurs petites voix se faisaient entendre comme des murmures d'enfants et des soupirs inquiétants, comme si la forêt parlait. L'air bruissait légèrement à travers les branches et faisaient osciller les cimes des arbres comme les corolles des fleurs des champs lorsque le vent se levait sur les plaines : tout cela aurait pu être un tableau idyllique si la forêt ne devenait pas de plus en plus sombre au fur et à mesure que les voix parlaient.

" Quel joli couteau… "

Lança soudain une voix un peu plus forte que les autres, un chuchotement d'enfant aux intonations peu rassurantes et étranges comme si ses cordes vocales avaient du mal à produire les sons composant la base de la parole.

" Tu me le donnes? " questionna une femme susurrant dont la voix était aussi douce que le miel et enjôleuse que les caresses d'une amante.

Certes la voix était belle, mais comme les autres, on ne savait point à qui elle appartenait et le vent donnait l'impression de vivre tant il se concentrait autour du pauvre Mickael.
Le couteau quant à lui tournait sur lui-même à la manière de l'aiguille d'une boussole, restant en l'air, toujours devant les yeux du psychologue.

Psychologue Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 30/07/2005

Commençant à sentir un vent plus rapide que tout à l'heure, il vit soudainement son couteau s'arreter dans les airs. Affichant un sourire plutot qu'une tete complètement apeurée, Mick croisa les bras, il savait que ça allait bien arriver un jour... Bien que ces derniers temps, tout semblait etre tranquille, il était sur qu'un jour ou l'autre, il se passerait une chose anormal.

Pour l'instant il ne pouvait qu'écouter ces voix résonnant dans toute la foret, il ne savait pas d'où elles venaient, mais ça lui était égale, tant qu'il ne verra personne, il pouvait etre sur qu'il ne lui arrivera rien...
Surtout après celle qui résonna plus que les autres, une voix beaucoup plus sensible et qui avait le don d'arriver directement dans son sang, comme si elle le faisait bouillonner.

"Vous le donner? Vous comptez faire la cuisine?"

Il commençait à trouver ce vent desagreable à force, il fut meme obligé de mettre une main sur son chapeau pour ne pas qu'il s'envole. Il devait donc savoir à qui il avait affaire avant de perdre patience...

"Ou bien... C'est pour tuer quelqu'un..."

Il baissa légèrement sa tete pour cacher un peu plus son visage, pour lui c'était un reflexe quand il était en présence de quelqu'un surtout quand il ne la voyait pas, mais c'est aussi pour ne montrer aucune expression sur son visage, il savait que beaucoup de gens pouvaient prédire un mouvement rien qu'en regardant une autre personne.

"Mais...D'abord... A qui ai je l'honneur?"

Ne voulant pas etre impoli, car on ne sait jamais, il ne savait pas qui était derrière cette petite mascarade, alors autant se présenter lui aussi, meme si cette personne connaissait son identité, c'est sa manière à lui de communiquer sans créer trop de tensions.

"Moi on m'appel Mick... Mais je suppose que ce n'est pas un mystère pour vous..."

Tisseuse de Mirages Nombre de messages : 142 Date d'inscription : 28/07/2005

Mais le vent ne s'apaisait pas et bientôt le couteau se mit à voler autour du psychologue comme si il était actionné par des mains invisibles.
Les chuchotements se faisaient de plus en plus rapides et de plus en plus forts, mais la voix de femme ne retentit plus de nouveau et le vent portait un seul et unique mot avant de se perdre dans les branches et d'aller rejoindre le cœur de la forêt.

" Tuer… Tuer… Tuer... "

Et puis, d'un coup, le souffle d'enfer qui faillit emporter le chapeau de Mickael ne redevint qu'une simple brise, mais la forêt disparut pour laisser place à une plage magnifique sous un doux soleil printanier : l'eau était d'un vert turquoise apaisant, le ciel aussi bleu qu'il pouvait l'être et l'arbre du psychologue s'était transformé en une barque posée sur le rivage; une vieille barque de bois couvert de sel et de coquillages qui portait le nom de "Belle des Flots". Lorsque l'on regardait vers l'intérieur des terres, un peu plus loin que la plage, on pouvait admirer une herbe d'un vert tendre comme celui des jeunes pousses et une clôture blanche entourant une petite maison de vieilles pierres grises : à côté, laissés libres, galopaient deux chevaux alezan et deux moutons étaient couchés à l'ombre de la barrière. Il s'agissait d'une véritable image de carte postale.

Mais des voix, de la forêt et du couteau, plus trace étonnamment. Il ne s'agissait pas d'un rêve, tout était bel et bien réel et c'était de cela dont Mickael devait se méfier…

Soudain, des bruits de pas se firent entendre sur le sable doré et fin et une jeune femme apparu : elle était vêtue d'une estivale et légère robe de mousseline blanche rehaussée de dentelle tout aussi immaculée, ses mains fines étaient protégées par des gants aussi blancs que sa peau et elle tenait une ombrelle dans sa main gauche ainsi que ses souliers à petits talons à la droite. Ses longs cheveux châtains aux reflets roux étaient attachés sur les côtés par des rubans de satin crème et un sourire ornait son joli visage.

" Bonjour. Vous êtes vous endormis? Je vous ai entendu marmonner tout seul alors je suis venue voir de quoi il s'agissait. Tout vas bien? "

Sa voix était fraîche et légère, loin de celle capiteuse de la forêt et ses yeux verts dorés pétillaient avec malice.

Psychologue Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 30/07/2005

Relevant un sourcil en ne sentant plus se souffle dangereux autour de lui, il leva la tete un peu étonné, mais au lieu de voir cette foret mystérieuse et sombre, une plage s'était offerte à ses yeux. Bien que ça ne soit peut etre pas inhabituel ici, c'était la première fois qu'il se faisait emporter dans un lieu totalement different.
Le couteau et les voix disparaissaient petit à petit pour laisser place à un paysage plutot feerique où la douceur et la bonne ambiance était présente.

Bien sur il fallait se méfier, il ne fallait pas oublier où il était, mais cela lui changeait un peu, et au lieu de montrer de l'antipathie, il laissa un fin sourire sur ses lèvres.
Il baissa ensuite son regard pour savoir sur quoi il était allongeait, mais ce n'était qu'une vieille barque, deja incrusté de coquillages en tout genre.

*Tuer... Ce mot me semble si famillié maintenant...*

Il allait pour se lever mais il d'une oreille, il entendit quelqu'un venir à sa rencontre. Encore une fois, un peu étonné, mais surtout parce qu'il se disait que cette personne allait encore jouer longtemps... A partir de la fente de son chapeau, il observa cette fameuse personne, l'air totalement dans les vapes, comme s'il venait de se reveiller d'un reve, Mick se leva lentement pour se mettre en face d'elle.

"On dirait que je me suis un peu assoupit..."

S'enlevant le peu de poussière sur lui, ou peut etre du sable, il adressa un charmant sourire à la demoiselle pour la rermier de s'etre inquiéter de lui. Il ne savait pas encore si c'était elle qui lui parlait tout à l'heure, mais pour une fois qu'il allait peut etre s'amuser, il ne fallait pas reculer.

Il se tourna ensuite vers la mer, écoutant le bruit de vagues se percuter sur le bord de plage, il n'osa pas encore parler directement à la jeune femme. Pas parce qu'il n'en avait pas envie, ni par méfiance, juste qu'il attendait que ça soit elle qui prenne les devant.
Pour l'instant, il voulait simplement sentir ce vent calme caresser sa fine peau.
Il remit juste un peu son chapeau puis l'autre main dans sa poche, cachant toujours à moitié son visage, il y avait quand meme quelque chose qui clochait dans ce paysage...

Tisseuse de Mirages Nombre de messages : 142 Date d'inscription : 28/07/2005

La jeune fille eu un rire mélodieux et baissa son ombrelle, découvrant un beau visage à la peau porcelaine, aux lèvres d'un délicat rose pêche, aux jours légèrement colorées et comme avait déjà pu les apercevoir Mickael, doté de magnifiques yeux oscillant entre vert et or, des yeux de chats légèrement en amande et ourlés de long cils fauves.

" Je m'appelle Catherine, Catherine Ford. "

Un charmant sourire égaya encore plus ses traits fins et elle repositionna son ombrelle avec grâce, comme une femme du monde bien que ses vêtements étaient plutôt ceux d'une bourgeoise.

" Aurais-je l'honneur de vous inviter boire un thé glacé? Cette petite maison que vous voyez plus loin (elle montra les collines vertes et le petit chalet au milieu) appartient à mon grand-père, le baron Jonas Ford-Lancaster. "

La jeune fille devait avoir seize ans ou peut-être moins, mais guère plus en tout cas et elle semblait si candide, si innocente, si douce… Aucune méchanceté venant de sa personne n'était perceptible et sur son visage point d'air mesquin ou peu aimable : toujours ce si beau sourire solaire faisant de l'ombre aux rayons de l'étoile éclairant la terre.
Tournant son beau regard vers la petite maison, elle rougit soudain légèrement.

" C'est peu luxueux pardonnez moi, mais la demeuré d'été de mon grand-père se trouve à plusieurs heures de voiture d'ici, or je suis venue à pied avec ma bonne et… "

Un cri strident interrompit la demoiselle qui haussa les épaules et poussa un soupir.

" En parlant d'elle, la voila… "

Une femme d'une trentaine d'année à la beauté quelque peu fanée mais dont les prunelles noisettes brillaient avec force arriva en courant près de la "Belle des Flots", tenant sa robe de ses deux mains et glissant dans le sable.

" Miss Catherine, que faites vous donc ici? Le sable n'est pas bon pour vos yeux, le soleil mauvais pour votre peau, marcher peu recommandé pour votre asthme et vous promener trop longtemps pourrait vous faire prendre froid! "

La pauvre lady Catherine leva les yeux eu ciel et lança un regard implorant à Mickael.

" Mais ce lord et moi allions boire un thé…Et je ne me promène que depuis un quart d'heures environ... "

Psychologue Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 30/07/2005

Mick se tourna légèrement vers elle lorsqu'elle prit la parole, ce qu'il attendait évidemment. Elle s'était présentée, et ça lui servira surement plus tard, bien sur, il était conscient que ça ne pouvait pas être le vrai nom de la personne qui se cachait se subterfuge, mais il n'avait rien à perdre... Enfin peut etre pour l'instant.

Il allait pour répondre à la question de la demoiselle, d'ailleurs il n'avait pas réfléchit plus longtemps qu'un battement de cils, mais il fut coupé par l'arrivé d'une autre personne. D'après catherine, c'était celle qui s'occupait, mais il fut quand meme rejouit de voir quelqu'un d'autre sous ce paysage lumineux.
Il fallait qu'il capte son attention sur les personnes environnantes, plutot que le paysage qui cachait surement quelque chose...

Pour l'instant il ne prit pas la parole, puis que la bonne était en train de parler, il observait juste la scène à partir de la fente de son chapeau et de son oeil rouge, mais il fallait bien qu'il réponde tot ou tard. Décidant de prendre la parole à son tour, après qu'elle ai reposé la question, Mick se baissa légèrement, une main sur son chapeau et l'autre derrière son dos.

"J'accepte volontier votre proposition. C'est une occasion de connaitre un peu cet endroit mais..."

Il se redressa mais détourna son regard sur le chalet qu'elle avait montré un peu plus haut. Il pensait que l'air de la montagne lui ferait du bien, mais maintenant qu'il était ici, il fallait bien jouer le jeu ou jouer tout simplement...

Il se rapprocha d'elle, évitant le regard de la bonne au cas où elle se méfierait puis levant une main pour la glisser jusqu'à une mèche de Miss Catherine. reprenant ses habitudes, il n'allait tout de meme pas gacher cette occasion de parler avec quelqu'un et en plus dans un décor de rêve comme cleui là.

"...Vous ne me connaissez même pas, alors pourquoi m'invitez vous?"

Il commença à faire tourner quelques cheveux à l'aide de ses doigts, ni trop fort, ni trop léger, juste de quoi lui faire sentir un mouvement régulier dans ses cheveux. Mais c'était pour lui qu'un simple geste pour destabiliser la personne ou parfois juste pour embeter. En tout cas, un petit sourir illumina son doux visage, c'était le début des festivités, son sang bouillonnait déjà.

"D'ailleurs, pourquoi ne pas marcher encore un peu sur la plage? Je n'ai pas encore profité du sable chaux et de cette vue magnifique."

Il était normal pour lui de changer le cours d'une discution pour imposer ses propres règles, c'était parfois un peu risqué ou impoli, mais c'était sa manière d'agir, une manie de contre dire les gens dans n'importe quelle situation... Et en plus, il avait deja commencé à prendre pour cible la bonne.

Tisseuse de Mirages Nombre de messages : 142 Date d'inscription : 28/07/2005

Mais l'illusion prit fin et à peine Mickael eut-il commencé à tripoter les douces mèches de Catherine, le paysage s'effaça comme de la peinture diluée dans de l'eau. De la plage il ne restait rien et du sourire de la jeune Lady un gant accroché à la branche de l'arbre où était toujours assis l'invité.
La forêt s'étendait de nouveau et le soleil se couchait, disparaissant derrière les hautes cimes des sapins et autres conifères la composant. Soudain, une voix douce et sensuelle mais teintée d'une froideur glaçante se fit entendre, venant de nulle part.

" Vraiment, vous n'êtes pas poli avec les demoiselles. "

Et dans une envolée de soie grise, une jeune femme apparue, sa robe à la couleur perle nimbée des reflets du couchant : elle était si vaporeuse qu'elle flottait dans les airs, se plaçant par la même occasion à côté de Mickael et lui tendant son couteau d'un air à la fois moqueur et froid.

" C'est à vous. "

Puis, elle le laissa tomber sur la branche et s'éloigna, toujours aussi aérienne qu'un fantôme bien que son corps soit consistant et reflète les chaudes couleurs du couchant.
Ce soir là, Delilah était vêtue d'une robe de satin gris comme le ciel pendant l'orage et les coutures de sa robe étaient d'un doux lilas, ces deux couleurs s'accordant à merveille. Seul le lacet de son corset était une fine cordelette tressée de fils d'argent, tandis que ses longs cheveux, roux sous le soleil déclinant, étaient laissés libres et flottaient derrière elle portés par un vent silencieux. Etait-elle une divine apparition ou la véritable lady Harland défiant les lois de l'apesanteur? Le mieux était tout simplement de ne pas se poser la question et de laisser faire, du moins pour le moment.

Puis, avisant le gant de "Catherine" posée sur la branche, un sourire cynique fit son apparition sur le beau visage de la jeune femme.

" N'était-elle pas charmante… "

Ce n'était pas une question piège, juste une affirmation sonnant comme une interrogation. Puis, Delilah Elyzabeth eu un geste lointain de la main droite et le gant se désintégra en une multitude de petites paillettes de lumière s'éparpillant dans les arbres comme des fées effrayées.

" Elle est malheureusement décédée d'une pneumonie à l'âge de seize ans. Sans doute n'était-elle pas assez couverte lors de ses promenades sur la plage. " ajouta t-elle, moqueuse.

Et oui, Catherine Ford avait réellement existé, et la manipulatrice d'illusions s'était servit de son joli minois afin d'abuser son invité.