Perdue sans comprendre ou?

Katya soupira en sentant une bourrasque de vent lui fouetter le visage, elle recula de quelques pas comme si cette simple brise était en faite un cyclone capable de la soulever de terre et de l’emporter au loin, jusqu’au pays de maman , jusqu’au Japon… Une fine bruine glaciale se mit alors à tomber du ciel et la jeune fille leva ses yeux noisettes vers la ciel gris des rues londoniennes en souriant de manière enfantine, et de sa voix douce et cristalline, elle s’écria en tournant sur elle-même, les bras ouverts, sa jupe plissé bleu marine de tournoyant de ses fines jambes halé :

« Les anges pleurent, ils sont tristes et la pluie tombe grâce à eux…. Pourquoi pleurez vous messieurs les anges, le monde irait-il mal ? Quelqu’un ferait-il une bêtise…Nan, je sais ça y’est, il va se passer quelque chose… »

D’un mouvement vif, elle porta ses doigts à ses lèvres et baissa les yeux d’un air inquiets, oui, les anges pleuraient à cause d’elle…Katya le savait, elle n’aurait pas du quitter sa chambre rose et son univers de poupées et de peluches douces, pourtant, Setsuna l’avait prévenue qu’elle ne devait pas sortir de la maison sauf pour l’école. Les mots résonnaient dans sa tête, brûlait ses veines, déchiraient son âme et son cœur, elle s’en souvenait, ça lui faisait si mal en elle, pourquoi c’était si douloureux, pourquoi Setsuna disait tout ces mensonges qui brutalisaient Katarina Rose, il avait dit :

* Les gens ont peur de toi, ils te feront du mal parce que tu es folle, folle parce qu’il t’as violée !*

Elle avait crié au mensonge et s’était enfuie par la fenêtre des toilettes, oui, la fenêtre de sa chambre à elle , on avait cloué des planches pour qu’elle ne fasse pas de bêtises. Quelques heures auparavant, elle se sentait libre et heureuse de s’être enfuie, mais maintenant, elle n’était plus sure. Katya sentait ce poison monter en elle, elle avait peur si peur… l’adolescente couru contre un mur et s’assit sur le sol en ramenant ses jambes vers sa poitrine et en murmurant inlassablement :

« Je veux rentrer, désolée messieurs les anges, je en voulais pas, je veux revenir, pardonnes-moi Setsuna… »

Puis, elle se releva d’un bond, séchant ses larmes du revers da la manche de son uniforme scolaire, reniflant doucement et jetant des regards inquiets aux passants qui marchaient comme des automates dans al rues, comme des marionnettes sans vie dont les fils invisibles seraient tenus par des êtres plus puissant qu’eux.

* Je vais rentrer oui, je vais retrouver le chemin de la maison *

Katya avançait la tête baissé, ses cheveux roses devenant de plus en plus foncé à mesure que l’eau les alourdissaient, elle avançaient rapidement et bousculaient quelques passant sans même s’excuser… Puis, al jeune anglaise s’arrêta devant un immense terrain vague desert, seul un panneau indiquait… Pro… prité… non… Propriété des Har…la..nd…Propriété des Harland…

Difficile à déchiffrer en raison du temps et l’âge mentale de Katya, la fillette frissonna et croisa ses fins brins contre elle pour se réchauffer alors qu’une nouvelle bourrasque de vent humide la forçait à fermer ses yeux noisettes. Puis, lorsqu’elle r’ouvrit les yeux et que le vent eut calmé légèrement sa fureur, elle reposa son regard sur le terrain vague ou cette fois-ci se tenait un magnifique manoir, aussi effrayant qu’attirant… Katya Rose recula d’un pas, surprise et effrayée, une hallucination encore… Qu’avait dit déjà le monsieur tout en blanc qui s’était occupée si longtemps d’elle ? Rien à faire, elle en se souvenait plus… elle serra ses poings d’enfant et avança un peu plus près agrippant ses doigts contre le portail de fer rouillé.

Devait-elle entrer ou rebrousser chemin, une larme perla au coin de ses yeux puis roula sur sa joue de poupée, elle ne savait pas et elle avait peur mais en même temps elle voulait savoir, si c’était son imagination, elle ne pourrait pas toucher le manoir qui s’offrait alors à sa vue.

« Courage Katy… »

De sa main tremblante, elle ouvrit la lourde porte de fer et pénétra d’un pas hésitant, portant ses yeux noisette tout autour d’elle comme une jeune fugueuse qui serait hanter par la peur d’être trouver par quelqu’un… Elle avança encore un peu, lâchant la porte qui soudainement se claqua en un grincement sonore. La jeune fille sursauta et se retourna d’un bon… la rue, Londres, ça ressemblaient à une vieille photo qui ne bougeait plus, ici, un chien regardait son maître qui lui lisait le journal, et cette calèche, elle était stopper dans sa course… En courant, elle rejoignit la porte et tenta de toute sa force de l’ouvrir à nouveau mais en vain….

« Ouvre toi sale porte ! Ouvre toi s’il te plait ouvres-toi je t’en prie ! je t’en prie, je te promets de plus jamais m’enfuir si tu t’ouvres, Setsunaaa, oui viens me chercher s’il te plait…. »

Les larmes recoulèrent à nouveau sur ses joues, sans s’arrêter et Katarina se laissa tomber dos au portail, désespérée….

( Puis-je m’incruster dans ton topic ? Bon je poste et si tu ne veux pas j’aviserais par la suite … )

Il ne faisait pas beau aujourd’hui à Londres. Non, il faisait gris et le ciel s’annonçait menaçant, on entendait même au loin les grondements sourd d’un tonnerre qui se rapprochait lentement. Sûrement serait-il là d’ici quelques heures. Il fallait faire vite et c’est donc avec résignation que Roxane se décida à sortir du haras. En cette horrible journée la jeune fille serait bien restée chez elle, dans ce monde clos où elle avait grandit avec quiétude. Elle se serait bien installée tranquillement dans le grand salon afin de laisser ses doigts parcourir avec agilité les touches blanches et noires du magnifique piano à queue … ou encore elle serait bien restée dans les écuries du haras, dans le box de son cheval, serrée contre ses flans à chercher un brin de chaleur réconfortant. Oui elle serait belle et bien restée là bas mais il fallait qu’elle sorte ! Il le fallait pour ses sœurs, elle les aimait tellement qu’elle ne pouvait pas oublier de leur acheter un cadeau d’anniversaire pour leur 8 ans. Et oui, elle n’arrivait pas à le croire mais ses chéries allaient avoir 8 ans ! Ce qu’elles grandissaient vite ! Elle revoyait encore l’image de leur naissance où sa mère lui présentait ses deux nouvelles petites sœur : les jumelles Maud et Océane. Mais le temps était passé et elles avaient inévitablement grandit. En ce jour si particulier elle se devait de leur offrir un présent bien particulier.

Elle enfila donc par dessus sa légère robe rose foncée une petite veste noire et se munit au cas où par la même occasion d’un parapluie.
Elle sortit ainsi du haras afin de prendre le taxi qu’elle avait commandé.

« A la rue marchande de Londres s’il vous plait monsieur. » annonça-t-elle au chauffeur.

La voiture partit bien vite dans un crissement de pneus et arriva rapidement à destination. Roxane paya la commission et sortit d’un pas pressant dans cette rue de Londres, qui de jour comme de nuit était toujours peuplée.
Une brise légère, s’accentuant parfois de bourasques, s’infiltrait dans ses fins cheveux blonds, les faisant voler de part et d’autre de son fin visage. La jeune fille commençait à trembloter et ses grand yeux en amandes arboraient une couleur vert émeraude bien plus foncée qu’à l’habitude.
Elle e dirigea avec hâte vers les premières vitrines de magasins, se demanda ce qu’elle pourrait bien acheter comme cadeau aux jumelles. C’était des enfants coquettes, passionnées comme elle et tous ses frères et sœurs d’équitation. Malgré cela elle n’arrivait toujours pas à se décider et parcourait en rêvassant les devantures de tous ces magasins qui faisait de cette rue la plus touristique de Londres. Elle s’arrêta plus longuement devant la vitrine d’un magasin de jouets, elle trouverait sûrement son bonheur ici, au paradis de tous les enfants anglais ! Des poupées souriantes, vêtues de magnifiques robes en dentelles et vous regardant avec leurs grands yeux de porcelaines étaient assises sur de jolies petits fauteuils en osier devant une table où était disposé des tasses à thé, des voitures de collection étaient disposées un peu plus loin, venait à présent une ribambelle de peluches composée en majorité d’ours de toutes formes, les jeux de sociétés étaient à présent tous là …….. Une multitude de jouets tous plus beaux les uns que les autres étaient sous les yeux de la jeune fille mais celle ci n’était toujours pas convaincue, c’est qu’elle voulait quelque chose de vraiment spécial pour ses sœurs, quelques chose qui sorte de l’ordinaire !

Un peu agacée de ne rien trouver elle continua son chemin et arriva alors devant un grand terrain vague qu’elle n’avait alors jusqu’à présent jamais remarqué. Il faut dire qu’il est vrai qu’elle ne sortait pas beaucoup et que les rares fois où elle était venue dans cette rue elle ne s’y était jamais aventurée si loin … Elle s’avança plus près et s’arrêta devant le portail de fer tout rouillé qui bloquait l’accès au terrain. Elle put y lire : « Propriété des Harland ». Apparemment il devait y avoir ici dans le temps une magnifique demeure où logeait une grande famille aristocrate de Londres. La jeune Roxane se laissa aller à imaginer l’aspect que devait avoir cette propriété lorsqu’elle était au summum de sa beauté. Elle voyait ça comme une grande bâtisse en pierre ou plutôt non, un manoir même, entouré de partout d’un magnifique jardin anglais parsemé de ci de là de grands arbres et de fleurs multicolores sur de grandes pelouses d’un vert tendre où la noble famille qui y logeait pouvait y partager de nombreuses partie de cricket. Oui c’est ainsi qu’elle le voyait.
Et sa grande curiosité l’incita alors à pénétrer dans cette propriété qui ne ressemblait actuellement à rien malheureusement.

Elle fit à ce moment là le pas de trop, celui qu’elle n’aurait pas du faire ! Aussitôt qu’elle ouvrit et franchit la grille un magnifique manoir ancien apparut devant elle comme par magie ! Elle crut d’abord que son imagination lui jouait des tours, elle se frotta avidement les yeux plusieurs fois mais non rien à faire, le manoir était toujours là présent devant elle dans toute sa splendeur ! Elle n’y arrivait pas à y croire.

Elle entendit alors soudainement quelqu’un qui pleurait. Elle se retourna et resta tout d’abord pétrifié en voyant l’image qui s’étalait devant elle derrière la grille. Elle y aperçut le même dessin figé que sa précédente prisonnière : la rue de Londres inanimée …
Elle prit peur mais détourna bien vite son regard de cette vieille photo pour le poser sur une jeune fille qui était assise par terre et qui pleurait.

Roxane, s’agenouilla à ces côté en posant ses bras sur ces genoux et, avec autant de douceur que possible, s’adressa à elle :

« Et bien alors, que t’arrives-t-il ? Pourquoi pleures-tu ainsi enfin ! Pourquoi tant de larmes gâchent-elles ton si joli visage ? »

[ ouii quelqu’un ^^]

Katarina Rose sursauta lorsque la barrière s’ouvrit à nouveau, les larmes ruisselantes sur ses joues, son cœurs se mit à battre aussi vite que le vent et elle tremblait de peur. Pourtant, la fillette au corps de jeune fille resta silencieuse, se recroquevillant sur elle même comme si quelqu’un aller lui faire du mal, songeant inlassablement :

* Il ne faut pas rentrer ici, tout est faux, c’est une illusion le monsieur me l’as dit… *

Les larmes ne cessaient de rouler abondamment sur ses joues enfantines, y traçant un sillon humide jusqu’au bas de son visage, s’y détachant alors pour quitter sa douce peau et rejoindre le sol. Katya sursauta lorsqu’elle entendit la voix de l’étrangère mais en releva pas immédiatement ses yeux noisettes sur elle, se contentant de ramener ses genoux vers sa poitrine et de faire un nouveau sursaut lorsqu’elle sentit la chaleur des mains de l’inconnu se poser sur ses genoux, comme lui, il l’avait fait….

Les mots brutaux résonnait dans son esprit, faisant écho en son âme douloureusement fragile, répétant inlassablement ce rire monocorde et grave teinté de tellement de méchanceté ce rire sadique qui appartenait à Lui. Katya apposa ses mains contre ses oreilles pour refuser d’entendre les voix et elle chuchotait bassement :

« Silence les voix… Chut nan arrêtez de mentir, vous mentez tous, tous vous mentez je le sais… Laissez moi les voix taisez vous…Il va me trouver sinon… »

Brusquement Katya Rose ouvrit les yeux et battit des paupières alors que la pluie lavait son visage souillé par les larmes, elle posa ses yeux sur la jeune fille et un sourire enfantin éclaira son visage. Non, elle n’avait plus peur, elle ne craignait plus la pluie et la maison étrange, elle savait… Ses yeux s’ouvrirent grand avec une innocence débordante alors qu’elle se jetait dans les bras de l’inconnue en murmurant :

« Mademoiselle l’ange, je savais que tu arrêterais de faire pleuvoir le ciel pour m’aider je savais que tu comprendrais que ce n’étais pas ma faute ! »

Un sourire doux éclairait son visage de porcelaine, si les anges l’avaient pardonnée, alors Setsuna la pardonnerait aussi et il viendrait la chercher pour la ramener à la maison ou alors peut-être que l’ange l’aiderait à se cacher, à LE fuir… Accrochant ses bras autour du coup de la jeune fille, Katya recula son visage pour planter son regard noisette dans celui de l’étrangère avant de lui murmurer, l’air grave, la voix chuchotante, observant au préalable les alentours pour vérifier si une indiscrète oreille ne s’était pas penchée vers elles pour écouter la confidence de l’adolescente :

« Je vais te dire un secret… La maison est hantée… Je le sais les Autres me l’ont dit … »

Puis, elle posa son doigt contre ses lèvres rose avant de reprendre son sourire rayonnant et de poursuivre gaiement :

« Mais ce n’est plus grave à présent, tu es là…. Alors mademoiselle l’ange où est-ce qu’il nous faut aller ? »

Roxy, toujours un sourire tendre accroché aux lèvres attendait que la jeune fille lui réponde et daigne relever son visage trempé de larmes vers elle. Roxane détestait voir les gens pleurer, cela la mettait toujours mal à l’aise et une irrésistible envie d’aller les consoler la prenait. Voir des gens tristes n’était pas dans le quotidien de la jeune fille qui grandit dans une vie douce remplie de barbas papas roses et sucrées, quelle belle image quand même que celle-ci. Enfin tout ça pour dire qu’elle avait grandit dans un monde gai et sans problèmes. C’est maintenant à 18 ans qu’elle se rendait compte de la réalité qui était toute autre, et oui beaucoup de personnes sur Terre étaient malheureuses et avaient vécu des choses que jamais Roxy n’avait connu. C’est dans ces moments là que la jeune fille prenait conscience de la chance extraordinaire qu’elle avait eu de grandir au sein de la propriété du haras, coupé du monde extérieur certes mais en sécurité.

La jeune fille en face d’elle au lieu de se sentir mieux redoubla de tristesse, elle était recroquevillée sur elle même, la tête basse.
D’un coup, dans un sursaut elle se boucha les oreilles avec ces mains et chuchota très bas quelques paroles que Roxy pu entendre néanmoins.

* Silence les voix… Chut nan arrêtez de mentir, vous mentez tous, tous vous mentez je le sais… Laissez moi les voix taisez vous…Il va me trouver sinon… *

Qu’est ce que cela voulait bien signifier ? C’était une des questions que la jeune Roxy se posait en ce moment. Elle ne savait pas comment réagir face à cette personne, visiblement elle divaguait … Enfin c’est à cette conclusion qu’en vint la jeune anglaise puisqu’ aucune autre personne ne se trouvait là avec elles. Oui elle n’allait pas bien psychologiquement ça devait être ça, entendre des voix n’était jamais signe de bien être intellectuel.
Une deuxième partie attira néanmoins d’avantage Roxane, apparemment quelqu’un était à sa recherche et elle ne voulait pas qu’il la trouve… Etrange quand même tout cela.

Il se mit alors à pleuvoir doucement, les fines gouttes de pluie glissait à présent sur le visage et les cheveux de Roxane qui essayait tant bien que mal de garder les yeux ouvert malgré la pluie qui s’infiltrait tout autour.
C’est à ce moment là que la jeune fille leva la tête et regarda Roxy. Elle avait de magnifique yeux noisettes, elle avait un air asiatique et un visage très doux. Un sourire enfantin se dessina sur le visage de la jeune inconnu alors qu’elle se jetait dans les bras de Roxane.

Roxy, ne sachant que faire, resserra instinctivement ses bras autour de la jeune asiatique. Après tout, quoi de mieux pour rassurer et sécher les larmes d’une personne que de la prendre dans ses bras ? Elle entendit par la suite les paroles de Katia et cela eu pour effet de la faire sourire. La jeune fille la prenait apparemment pour un ange ! Certes elle était habillé de blanc et avait des traits très fin ainsi que des cheveux clairs mais on ne l’avait encore jamais prise pour un ange ! Cela confirma alors assez l’opinion qu’elle avait sur Katia, elle n’était pas seine psychologiquement. Mais après tout, dans sa tristesse, peut être n’était-elle tout simplement plus assez lucide.

Katya la regarda tout en continuant à l’envelopper de ses bras frêles. Elle était toute mignone et ce sourire candide ne faisait qu’accentuer son côté enfantin. Elle se comportait en fait comme une enfant de six ans, alors qu’en la jaugeant Roxy lui donnerait approximativement le même age qu’elle.
Je vais te dire un secret, la maison est hantée … voici les mots que la jeune fille dit à voix basse. Cela devenait de plus en plus étrange ! Roxane jetta un regard derrière elle pour observer l’immense et imposante bâtisse qui était derrière elle. Ce manoir était vraiment magnifique tout en ayant un aspect austère et inquiétant …

Roxane adressa un sourire doux à Katya alors qu’elle se relevait tout en tendant la main à sa petite protégée pour que celle ci fasse de même.

« Tu sais, je ne suis pas un ange ma douce. Je m’appelle Roxane O’Hagan, et je me suis tout comme toi égarée ici … Mais ne t’inquiète pas, je suis sure que l’on va trouver une solution pour pouvoir retourner chez nous. N’ai plus peur et sèche moi ces vilaines larmes ! Quel est ton nom ? » dit elle tout en observant autour d’elle.

Elle retourna devant la grille d’entrée et se posta devant l’image floue de la rue qu’elle venait de quitter. C’était vraiment très étrange, comment la vie avait-elle pu s’arrêter ainsi autour d’elle ???? Elle essaya de toutes ses forces d’ouvrir cette satané grille mais rien n’y fit, elle restait toujours aussi immobile.
Roxy commençait à paniquer un petit peu mais il ne fallait surtout pas le montrer, cela risquait probablement de déclencher une nouvelle crise chez l’inconnue.

« Bon écoute moi, on va essayer d’aller trouver quelqu’un à l’intérieur du manoir afin qu’il nous explique comment sortir d’ici ! Tu es d’accord ? Et je suis sure que toutes ces histoires de maison hantée sont fausses, nous n’avons rien à craindre. » dit-elle calmement à Katya.

En écoutant la jeune fille parler, Katya enfouit plus encore sa tête dans les bras de la jeune femme, ses yeux pétillant d’étoiles et ses lèvres ne cessaient de s’étirer en un tendre sourire innocent comme elle répondait à Roxane en s’exclamant d’indignation :

« Mais si tu es un ange, je le sais moi, sinon c’est qu’ils t’ont envoyé à moi pour me protéger de Lui et pour que tu m’aides à me cacher et aussi ils ont due envoyer un autre messager chez Setsuna pour le prévenir de mon absence, je sais qu’il ne m’en voudras pas d’être partie, parce que vous les anges vous m’avez pardonnez… »

Puis, la jeune fille observa l’ange tirer sur la grille et se releva d’un bond en reculant, elle se souvenait des histoire tardives que Setsuna lui avait lue récemment, alors qu’elle était parfaitement en sécurité dans son lit douillet, au milieu de son amas de peluches et de couvertures rose qui ornaient sa chambre de fillette. La seule ombre que l’on pouvait voir au tableau c’était les barreau à la fenêtre, peint en rose également et à demi caché derrière des doubles rideaux, pourtant, on ne pouvait pas oublier leurs présence… Des barreaux de geôle dans une chambre d’une innocente enfant… Pourquoi ?

La pluie continuant de ruisseler sur les joues de la jeune asiatiques, se mêlant aux larmes qu’elle n’avaient pas essuyées, alourdissant ses cheveux de la couleur des roses d’été, coulant le long de ses vêtements pour ruisseler ensuite sur ses jambes nues à cause de l’uniforme écolière qui dévoilait ses mollets. Katya Rose serrait ses poings contre son corps tout en voyant Roxane essayer d’ouvrir la porte, elle murmura en chantonnant, ses yeux noisettes prenant un gravité qui semblait si différente de son visage angélique.

« Ca ne marchera pas, la princesse est enfermé dans le château, qui sait quand est-ce qu’elle sera libéré, en attendant, le dragon va nous garder dans la maison hantée… ( elle se remit à sourire avec l’innocence de la candeur ) Mais je n’ai pas peur parce que tu es là et qu’ici, Il ne me trouvera pas… Alors je n’ai plus peur de la maison hantée… »

Elle sourit de plus belle en entendant les dires de Roxanne avant de courir vers elle et de serrer son corps mouillé contre celle de la jeune femme, puis de se saisir de sa main et de la tirer vers l’allée pavée qui menait à l’immense porte de L’immense Manoir aux allures de terrifiantes demeures. Terrifiante ? Pas aux yeux de Katya il faut croire…

D’un voix rayonnante de gaîté, la petite asiatique tirait sa « sauveuse » en marchant en arrière et soudain elle s’arrêta, le regard malicieux, lâchant la main de Roxanne puis se courbant en faisant une petite révérence avant de lui dire :

« Mademoiselle l’ange, je suis Katya Rose Ehomie, et je suis euh… enchan…euh..tée de faire votre connaissance… ^^ »

Puis elle posa son doigts sur ses lèvres en faisant mine de réfléchir, c’était bien ça la formule que Setsuna lui avait apprise hein ? elle ne s’était pas trompée, en fait, Katya était hésitante, elle avait fait comme si elle ne comprenait pas ce qu’il essayait de lui apprendre pour qu’il la laisse jouer et maintenant, elle espérait ne pas avoir dit la mauvaise formule de politesse..

Katya leva ensuite son regard sur l’immense battisse qui trônait majestueusement dans le par cet elle paraissait émerveillée, après avoir longuement scruter la demeure et enregistrer tout ce qu’elle avait pu, elle fit volte face, et se saisit de nouveau de la main de Roxanne en souriant :

« Je n’ai pas peur de la maison tu sais ? Même si elle hantée, parce que je sias qu’ici, je serais en sécurité parce que tu es là mademoiselle l’ange… »

La jeune anglaise semblait fermement décidée à appeler Roxanne de cette manière, et lorsqu’une jeune fille à l’âge mentale de six ans avait quelque chose dans la tête, impossible de le lui en faire sortir. Katya rie avant de tirer à nouveau Roxanne vers la demeure.
[Je te laisse libre de répondre ici ou de poster à l’intérieur ^^, et désolée du retard ^^" ]

( Ya pas de problème Katy Wink

J'ai posté directement dans le grand hall ! )